Comment sont-elles produites ?

La première étape pour utiliser une carte papier classique avec un ordinateur est de passer la carte dans un  scanner. Il numérise la carte, créé un fichier qui contient les informations visuelles de la carte constituées d'une série de points de couleur et de densité variables. Cette image raster ressemble à une photographie d'un journal, la qualité d'image dépend de la résolution de la scannérisation. Une numérisation a très haute résolution est nécessaire pour conserver tous les détails de la carte. Cela a deux inconvénients : d'abord les fichiers sont lourds et demande un ordinateur performant pour les afficher rapidement, ensuite, comme une photo de journal, lorsqu'on zoome trop sur une partie de l'image, on ne voit qu'un ensemble de points qui grossissent selon le zoom !

Créer des cartes vectorielles demande plus de travail. Les cartographestrace avec précision les contours à leurs positions exactes, d'après la carte scannérisée, en une série de représentations mathématiques (vecteurs). Comme la vectorisation est exécutée par des hommes et non une machine, les informations de la cartes sont mémorisées dans différentes couches d'informations, une pour les sondes, une pour le balisage, une pour les dangers, etc...

Comme les informations sont stockées en couches, il est possible de modifier l'affichage des couches selon que l'utilisateur désire voir ou non certaines informations. Par exemple, lorsqu'on prépare une route sur une carte Livechart à l'écran, on n'a pas besoin de voir tous les éléments de la carte car cela peut créer une confusion et gêner la lecture. La solution consiste à masquer certains éléments lorsqu'on veut une vue générale puis de les afficher progressivement au fur et à mesure que l'on zoome.

En réalité, ce tri des informations est réalisé automatiquement par le logiciel de cartographie, qui affiche une quantité d'informations adaptée au niveau de zoom en permanence. Les Livecharts ont sept niveaux de zoom  pour offrir le plus de sensibilité à l'affichage d'informations.

Comme les cartes vectorielles occupent moins d'espace disque que les cartes raster, les modifications d'affichage sont bien plus rapides, même sur un PC aux performances limitées, il est aussi possible de les livrer à travers Inmarsat C ou par Internet.

Caractéristiques et inconvénients des cartes raster :

• Familières au navigateur
• Catalogue mondial
• Coût relativement modique
• Fichiers lourds nécesssitant un PC assez performant
• A la différence des vectorielles, on ne peut en interroger le contenu
• Ne peuvent être affichées en 3D

Conclusion

Tous les types et les formats ont leur place, pour bénéficier des mises à jour hebdomadaires pour une qualité maximale, les  ARCS (avec service Navigator) ou les S57 sont le bon choix. En plaisance, choisissez les Livecharts en format vectoriel ou les ARCS (avec service Skipper) pour les zones non couvertes en Livecharts.

Les cartes que vous achetées dépendront des régions couvertes, par exemple aux Etats-Unis, vous pouvez trouver des cartes raster BSB à bas prix mais aussi télécharger des cartes S57 gratuitement. En Australie, vous pouvez choisir les raster Seafarer et en Nouvelle-Zélande, les NZ mariner (cartes sur le même CD).

Contrairement à d'autres systèmes, seaPro ne vous restreint pas à un type ou format de cartes, vous avez un large choix et en plus elles fonctionnent ensemble en continu pour la meilleure couverture possible.

Lorsque vous envisagez de vous équiper d'une système de cartographie électronique, nous vous recommandons de suivre une démonstration qui pourra vous exposer les différents types de cartes et mieux vous aider à choisir.